SUR LES COSTUMES

Voilà Praskovya, une fiancée riche. Elle a un cocochnik, orné de perles multicolores, qui forment un ornement spécial. Par cette coiffe on peut voir non seulement le statut social, mais aussi la beauté de la jeune fille. Normalement les bijoux étaient fixés au-dessus du cocochnik. C’étaient le plus souvent les perles – boucles d’oreille en bas de la coiffe ou les perles, qui décoraient le front et le cou, comme celles de Praskovya.

Regardez danser Liza ! Sa silhouette est un peu penchée en arrière, chaque pli de sa robe semble danser avec la belle. Son habit c’est une chemise de couleur vive et ponéva – une jupe longue et large. Normalement ces costumes étaient faits en toile de ménage par les femmes des régions du Sud, qui les portaient en XIX siècle.

Et voilà une belle au sarafan d’été. Elle semble se promener dans la forêt le matin. Elle a une couronne de fleurs de champs sur la tête. En Russie il y avait une tradition: des filles se réunissaient au bord de la rivière, où elles faisaient des couronnes de fleurs pour les jeter dans l' eau. On disait que la fille, dont la couronne serait la première d’atteindre une autre rive, elle va se marier la première.

Lizaveta tient dans ses bras une boîte "à perles". Son costume de fête est décoré par un ornement végétal. Cette ornement, inspiré par la nature, devait rester le même pour tous les éléments du costume.

Nina porte un costume de tsarine. La robe, brodée en or ; la couronne aux "perles" sur sa tête – tout nous montre, que c’est une dame riche. C’étaient des femmes et des filles des marchands et des paysans aisés, qui portaient de telles robes. Ces costumes exigaient beaucoup de soie riche pour faire une grande volume en rond et une belle draperie.

Milena attend ses hôtes pour le thé. Elle tient un samovar dans ses bras. Cette femme porte un habit de fête. Son sarafan semble consister en plusieurs couches de tissu. C’est le soleil qui donne cette impression en brillant aux nuances différentes de couleurs froides. Et voilà cette ornement très fin, qu’on voit révéler!

Nastya est une jeune fille riche. Son habit est élégant. Elle a de gôut : elle porte une chemise, un sarafan, un tablier et une épantcha (une sorte de gilet).Tous les détails du costume sont très soigneusement choisis de couleurs. Le tablier est de la même couleur que la chemise, et l’épantcha reproduit la couleur du sarafan. La belle a mis un cocochnik sur sa tête – cette coiffe venait avec le sarafan. Au XVIII debut XIX siècles les cocochniks étaient ornés de perles de rivière, de broderie en or et en argent. Ces coiffes étaient gardées par les familles et données d’une génération à une autre. Les cocochniks consistaient une partie de dot d’une fiancée fortune.

Bronislava accueille des hôtes. Dans ses bras vous voyez un samovar – le symbole de l’hospitalité et de la famille en Russie. Samovar signifie "celui qui fait bouillir de l’eau" pour le thé. Les hôtes en Russie étaient très souvent invités "pour le thé". On disait "Le samovar bouillant interdit les hôtes de partir". Samovar réunissait des gens russes, il les rechauffait en hiver et était l’objet de respect de toute la famille.

Lyudmila porte de l’eau avec les seaux sur la palanche. Elle est habillée en costume d’hiver – une robe en brocart, une pelisse courte et un foulard très chaud en laine. Cette robe est un vrai chef-d'œuvre, créé par nos meilleurs peintres. Ces couleurs sont mises couche à couche. "Le tissu" de la robe semble "briller de l’intérieur".

L’habit de Miroslava est beau et élégant. C’est une chemise, au-dessus de laquelle est mis un sarafan. La détail final de l’habit est épantcha – une sorte de gilet large. Les sarafans de cette façon étaient très populaires dès la deuxième moitié du XVIII siècle. Normalement ils étaient faits en soie. On fixait des cales biaises à deux côtés de deux morceaux de tissu de face et un morceau de tissu du dos. Au-devant le sarafan était fixé par une chaîne longue de boutons, et aux épaules – par deux bretelles larges.

La belle Kseniya se mire dans la glace. Elle porte une robe riche, dont les plis sont faits d’une manière particulière pour donner l’impression de brocart comme matériel. Les robes de cette sorte étaient souvent galonnées d’or ou ornées de broderie en métal. Normalement les boutons d’argent ou d’or étaient fixés le long de la couture, mais c’était juste comme decoration.

Regardons danser Akulina avec un petit mouchoir blanc dans sa main. Sa silhouette est un peu penchée en arrière comme si elle se fige sur place en mouvement de danse. Elle semble recommencer sa danse, en brandillant les plis de sa robe "en brocart". Akulina est une belle dame d’un état très riche, ça se voit par sa coiffe, ornée des perles de toutes les couleurs. Les perles sont collées une à une pour nous faire voir cet ornement "mosaïque" exceptionnel, dont étaient ornées les coiffes de belles russes au temps jadis.