Varvara porte le costume de la province de Tver – la région, où se trouve notre entreprise. Les jeunes filles faisaient des sarafans en tissus différents, ça dépendait de la fortune familiale. Les dames pauvres utilisaient de la toile de ménage comme tissu; mais les femmes riches préféraient de la soie. Grâce au développement de l'industrie de la soie en Russie fin XVIII – debut XIX siècles, les dames commencent à porter des sarafans en brocart aux ornements tissés, comme celui de Varvara.
SUR LES COSTUMES
Ustinya porte un sarafan de fête "en brocart d'argent", une chemise et un gilet – épantcha. Tous les détails de son costume s'harmonisent de couleurs. Regardez les plis de sa robe, brodés en or, ils sont presque en mouvement! Qu'elle est gracieuse, une fleur dans sa main! Son habit est richement décoré de broderie blanche à l'ornement végétal. Nos peintres mettent les couleurs en plusieurs couches pour créer cet ornement exceptionnel, typique pour les costumes de dames russes du XVIII – XIX siècles.
La jeune fille Pelageya porte un sarafan d'été d'une beauté impressionnante. Il est décoré d'un ornement floral, inspiré par la nature. La jeune belle tient une petite fleur dans une main et un panier plein de baies – dans l'autre, comme si elle se promenait dans la forêt.
Polina tient un samovar – elle est prête d’accueillir des hôtes. Samovar n’est pas seulement un objet de cuisine; il est aussi un symbole de la famille. Polina est une femme mariée – ça se voit par sa coiffe, qui cache tous les cheveux. Son costume est un vrai chef-d'œuvre. Il y a là une broderie très fine aux "filets dorés", un ornement végétal et "des tissus" multicolores.
Regardez Valentina ! Son habit de fête, qu'est-ce qu'il est beau! On appelait ce vêtement traditionnel – le costume au sarafan. Il consistait en plusieurs parties: un sarafan même, une chemise, une coiffe, une sorte de gilet – épantcha; des bijoux et des chaussures. Quand il faisait froid, les femmes russes portaient des douillettes aux longues manches et aux plis tubiformes sur le dos. Les douillettes de fête étaient crées en soie ou en velours et ornées de broderie en or comme le sarafan même.
Stanislava est une jeune fille d'une famille fortunée. Sa tête est couverte d'une coiffe aux "filets de perles", qui tombent sur le front. La belle porte un habit de fête: une chemise blanche, un sarafan par-dessus et une sorte de gilet – épantcha. Le mot "chemise" en russe est "roubakha", ça vient du mot "roubit'" – couper. Ça veut dire que "chemise" en russe signifie "un morceau de tissu coupé". Comme tissu on utilisait le plus souvent du lin, de la soie ou du coton – pour faire des chemises de toutes sortes – pour tous les jours et pour les fêtes. Plus riche était une femme plus fine était sa chemise. Pour les fêtes on choisissait des tissus en dentelle, en broderie ou en soie, décorée d'ornement végétal, comme celle de Stanislava.
Rada est la reine de danse. Elle porte une couronne sur sa tête et un costume d’une beauté impressionnante. Sa robe est décorée d’un ornement large avec de riche "broderie" noire et bleue. La robe-même est comme si elle est en brocart, brodé en filets blancs.
Et voilà Snégourotchka. Elle porte une pelisse d’hiver et une ceinture bleue. Son costume est richement orné de "broderie en or". Peu à peu le personnage de contes russes Snégourotchka s’est mise à accompagner le Père Noël à toutes les fêtes d’hiver. Originellement on la considérait comme une petite fille, plus tard – comme une jeune fille.
Et voilà une belle Serafima, qui tient un bouquet de fleurs dans son bras. Elle est habillée en sarafan noir à l'ornement végétal et en chemise blanche brodée en rouge. Cette broderie,toujours symbolique, était une sorte de protection pour la personne qui porte cette chemise. Les jeunes filles russes portaient souvent les chemises brodées en rouge, comme celle de Serafima. Ces chemises étaient gardées par les femmes pendant des années et redonnées aux filles par leurs mères.
Regardez Tatyana! La belle nous fait voir "toute sa fortune" – sa boîte "à perles". Les filles en Russie gardaient toujours "les trésors" de leurs familles. Ce n'etaient pas seulement les pierres precieuses, mais aussi le témoignage de respect à leurs parents. Les bijoux étaient redonnés d'une génération à une autre. Les robes et les coiffes étaient ornées de broderie de perles pour montrer le statut social de la jeune fille et la fortune de sa famille.
Et voilà une belle qui tient une palanche. Il y a des fleurs et des feuilles "brodées en or" sur son sarafan. En Russie les jeunes filles brodaient leurs sarafans elles-mêmes. Chaque fois elles créaient un nouvel ornement végétal. Ces sarafans étaient faits en pièces de tissu rectangulaires, fixées au niveau de poitrine; sans aucun boutonnage, mais aux bretelles sur les épaules. Ces sarafans s’appellaient "droits" ou "ronds".
Et voilà Snégourotchka – la belle d’hiver, personnage de contes et de légendes russes. Selon une légende, Snégourotchka – est une fille de neige, qui est devenue une personne vivante. Selon les autres contes, Snégourotchka est la petite fille de Père Noël, une belle jeune fille pâle et blonde. Le plus souvent Snégourotchka porte une pelisse à l’ornement d’hiver, qui ressemble les fenêtres, couvertes de givre quand il fait froid. On peut voir cet ornement sur la pelisse de notre Snégourotchka.